Repas à domicile. [X]

Esclave du Manoir Messages : 8 Date d'inscription : 28/02/2010

Cela faisait maintenant un mois qu'il travaillait dans les cuisines du château. Un long mois durant lequel il avait apprit à dire adieu à sa liberté. Aujourd'hui, comme chaque jour désormais, un autre esclave l'avait réveillé, sans un bonjour, avant d'aller réveiller quelqu'un d'autre. Encore endormi, il avait suivit d'un pas lent les autres dans les douches, où il était passé sous le jet d'eau heureusement chaude. A peu près propre, il avait prit les vêtements que d'autres esclaves avaient lavé, et avait recouvert attentivement sa peau. Il détestait ces vêtements. Blancs, il s'agissait de simples tee-shirt dépourvus du moindre col, au cas où un vampire avait envie de venir vous mordre la carotide sans demander la permission. Ils laissaient apparent la gorge, et le blanc pâle était presque transparent, il ne voulait même pas imaginer pour quelles raisons. A ses yeux, le blanc était devenu la couleur de l'esclavage...

Enfin, il entrait dans la cuisine, il était à peine quatre heures du matin. Là, il aidait à préparer le petit déjeuner des habitants du château. A dire vrai, il n'était pas très doué en cuisine, et se contentait souvent de couper les légumes qu'on lui disait de couper, ou déplaçait d'énormes marmites à droite à gauche, ou remuait les plats pour les empêcher de bruler. Mais mine de rien, cela était particulièrement épuisant. Puis, d'autres serviteurs venaient et prenaient les plats. A ce moment, on avait le droit à une petite pause. De courte durée, car les plats revenaient, plus ou moins vides, et on mangeait les restes avant de faire la vaisselle. Avant même d'avoir finit, on commençait à préparer le repas du midi qui devait être prêt pour onze heures trente tapante, et être capable de les garder chaud pour d'éventuels retardataires. Puis, l'après midi. A nouveau, on faisait la vaisselle, et selon le plat du jour, on se remettait à cuisiner. Mais l'après midi, c'était surtout le moment des commandes impromptues des habitants de le demeure. Réclamations diverses, fringales, ce genre de choses. Et quelque chose qui était très connu dans les cuisines : les désirs de sucreries du Favoris du Prince. Jusqu'à présent, Noa n'avait pas eu à s'en occupé, mais aujourd'hui, il n'avait pas eu de chance.

Passant à proximité du pâtissier, celui-ci l'avait attrapé par le col, comme s'il avait été un gamin de treize ans qui courait dans les couloirs, et avait prit son air le plus sérieux, et Noa cru voir au fond de ses yeux un peu de pitié.

"Jeune homme, savez-vous où se trouvent les appartements du Favoris ?"

Arrondissant les yeux, il hocha légèrement la tête en signe d'affirmation, ce qu'il regretta immédiatement.

"Bien, alors vous allez lui apporter ces plateaux. Vous frapperez, attendrez qu'il vous ordonne d'entrer, ne parlez pas sans qu'il vous en donne la permission, ne le fixez pas, restez poli et à votre place. Compris ?"

Noa se rendit bien compte qu'il était inutile de tergiverser, et qu'il ne pourrait pas en réchapper. Prenant les deux plateaux, il traversa la demeure jusqu'à la chambre du Favoris en question... Là, il réalisa que tous ses efforts pour avoir l'air invisible risquait grandement d'être mis à néant... Et il espérait sincèrement que les sucreries lui suffirait. Soupirant pour prendre son courage, il frappa et attendit devant la porte, jusqu'à ce qu'on lui donne le droit d'entrer. Dès que cela fut fait, il pénétra dans la pièce, refermant la porte derrière lui en sachant pertinemment qu'il était peut-être en train de creuser sa propre tombe. Et resta là, le cœur battant, la tête baissée, en attendant l'ordre salutaire de poser les plateaux et de partir....

Favoris du Prince Messages : 28 Date d'inscription : 25/02/2010

Ciel avait passé une de ses nuits.. Ce genre de nuits où le lit se retrouve occupé par deux hommes au réveil. Mais la pute n'était pas aimé des réveils câlins. Appelant les cuisines pour avoir ses sucreries habituelles, il avait profité du temps de leur confection pour prendre une longue douche. Son côté angélique reprenait le dessus quand l'eau chaude glissait sur son corps frêle, il s'en mordait les lèvres. C'était tellement bon de sentir le liquide parcourir son être. Mettant la tête sous l'eau, il rinçait sensuellement la mousse de ses membres, avant de sortir de la cabine pour se glisser dans un peignoir de soie après un tour rapide dans une serviette chaude. C'est alors qu'il entendit la porte, et sa voix claire et presque enfantine résonnait pour le serviteur.

" Entrez ! "

La voix ne fit pas alors qu'avertir l'esclave qui entrait alors, son amant de la nuit était sortit d'un sommeil profond. Ce dernier se croyait tout permis, et c'est devant les yeux de l'esclave qu'il enlaçait Ciel allant l'embrasser dans le cou. Ce dernier vu rouge alors, et une simple main dans la nuque de l'humain, et il lui tordit le cou. Un craquement sec résonnait, et le plus petit soupirait, remettant une mèche de cheveu à sa place.

" Il faudra m'en débarrasser. "

Allant alors s'installer sur un divan, il faisait alors signe à l'esclave de venir s'asseoir par terre à côté de lui. Il avait cette habitude, de garder l'esclave quelques minutes, comme si ce dernier n'était qu'un simple animal de compagnie. Il l'était lui même pour le Prince, alors bon.

" Je ne t'avais jamais vu. Tu te dois de me tenir compagnie le temps que je déguste quelques sucreries, puis tu repartiras avec les restes, que tu pourras manger. "

Le favoris s'installait alors, le dos contre l'accoudoir, les jambes à l'air libre, le peignoir mourant entre ses cuisses fines et pâles, sagement serrées, pour éviter, ne serait ce qu'un instant, de montrer son intimité.

Esclave du Manoir Messages : 8 Date d'inscription : 28/02/2010

En entrant dans la pièce, Noa, la tête basse, avait légèrement levé les yeux, prit d'une curiosité dangereuse. D'ailleurs, il le regretta, car si voir deux hommes s'enlacer ainsi ne le perturbait pas plus que cela, la suite s'en chargea. Apparemment énervé par tant de proximité, le vampire leva la main et la glissa dans la nuque de l'autre. Un craquement se fit entendre, faisant frissonner le garçon qui avait redressé la tête, totalement crispé, la bouche entrouverte et tremblante. Il ne fit pas tomber les plateau, et pour cause : ses mains serraient si fort le plateau en argent que les jointures de ses doigts avaient blanchi. Tressaillant aux paroles si naturelles du Favoris, en dépit de la situation morbide, il posa son regard perdu sur lui.

Le Favoris lui fit signe, et il posa les plateaux sur la table, se rendant compte de la violence avec laquelle il avait serré le plateau en sentant la douleur qui prenait ses doigts engourdis. A son geste, il parut inquiet, mais désobéir aurait été malvenu, et sans doute mortel, aussi tomba-t-il presque à genoux, les yeux fixant le sol avec une terreur qu'il ne se souvenait pas avoir déjà ressentit, les mains sur ses genoux, serrés. Il n'osait pas le regarder, et Noa devait avouer qu'il ne savait pas du tout quoi faire, tremblant. Il tenta un coup d'œil, puis revint sur sa décision et revint sur ses doigts. Il avait tué... si facilement... Frissonnant encore, il ravala sa salive. Il n'avait pas le droit de parler, et sa gorge étranglée n'aurait laissée que sortir des sons soit trop rauques, soit trop aigus.

Au moins le Favoris en aurait-il rapidement finit, et il pourrait vite repartir...

Favoris du Prince Messages : 28 Date d'inscription : 25/02/2010

Ciel s'installait tranquillement dans son divan noir aux coutures prunes, son œil bleu azur observait l'esclave agenouillé au sol pour voir ce qu'il faisait et comment il réagissait. Il avait l'air terrifié, peut être que ce que le favoris avait fais, l'avait choqué ? Et bien, certes, ce n'était que banalité pour le vampire, il ne supportait pas qu'on ne lui obéisse pas, alors le serviteur savait ce qui pouvait l'attendre. S'étirant comme un chat, il piquait une friandise en sucre, la gobant pour s'en lécher les doigts en suite. Un après l'autre, chacun de ses doigts de sa main gauche avait le droit à un toilettage d'expert.

" Tu es bien le premier à ne même pas m'adresser un regard. Sois, tu es très docile, sois tu as peur de moi. "

Il lâchait alors un petit rire enfantin qu'on lui connaissait assez malin, mettant un doigt sous le menton de Noa, lui relevant le visage, en mettant le sien à quelques millimètres, une proximité dangereuse. Il le fixait alors dans les yeux, un petit sourire en coin. Il détaillait chaque parcelle du visage, un humain avec une beauté simple, ni surfaite, ni pauvrette.

" Il faut avouer que tu es pas mal.. Pour un humain. Mais tu as un visage beaucoup trop inexpressif.. On ne lit presque pas la peur que je peux sentir émaner de toi.. "

Les doigts de Ciel se refermaient sur le bas de son menton, relevant totalement sa tête pour laisser ses crocs frôlaient le cou blanc, il sentait une odeur sucré, et il en était certain que personne n'avait pu gouter au liquide carmin. Murmurant alors contre sa peau :

" As tu peur de moi.. ? "

Esclave du Manoir Messages : 8 Date d'inscription : 28/02/2010

Finalement, le Favoris avait commencé à manger, prenant une première pâtisserie, l'engloutissant, puis, il entendait le léger bruit des doigts qu'on lèche avec attention, pour être sûr de ne pas laisser un gramme de sucre nous échapper. Mais actuellement, ce bruit était plus inquiétant qu'autre chose. Il imaginait déjà le vampire mordre à sa gorge, lapant le sang à la place du sucre, cette vision le terrifiait, et il n'osait pas secouer la tête pour s'en défaire, de peur de se faire remarquer. Il en était même au point de retenir sa respiration de peur qu'il ne l'entende et ne le tue pour avoir osé déranger son repas en respirant trop fort...

Mais son silence ne suffit pas, et le vampire s'intéressa à lui. Il sentait son regard, et son rire le glaça d'effroi. Il ne voulait pas savoir, il ne voulait pas que le Favoris s'intéresse à lui. Un doigt vint sous son menton, Noa n'eut pas l'impudence de résister, mais il détourna le regard, fermer les yeux aurait été malpoli. Mais même ainsi, il voyait en coin le regard du Vampire le détailler, l'examiner comme on l'aurait fait d'un objet étrange, d'un bête curieuse. Il eut même le droit à quelques qualificatifs...

C'est alors qu'il lui prit le menton plus fermement, lui soulevant le visage pour avoir accès à sa gorge. Cette fois-ci, il sursauta, et ses mains s'interposèrent entre lui et le Favoris, il tremblait vraiment maintenant, et ses sourcils étaient haussés en signe d'inquiétude. Il déglutit, essayant d'imposer une distance de sécurité entre lui et le Vampire.

Était-il vraiment nécessaire de lui répondre désormais sur la peur qu'il lui inspirait ? Il prit sur lui, tendu comme un arc, la voix rauque :

"Oui... J'ai peur... De vous."

Favoris du Prince Messages : 28 Date d'inscription : 25/02/2010

L'esclave détournait les yeux, mais ne les fermait pas, c'était bien un simple de soumission. Il n'osait toujours pas le regarder dans les yeux, peut être savait-il qu'il pouvait vendre son âme sous un seul regard échangé avec Ciel ? Non, il ne le savait surement pas, mais cela ne pouvait qu'en être drôle. Le petit vampire s'installait alors, pour savourer l'odeur alléchante du jeune esclave, il se passait la langue sur les lèvres, et alors que ses crocs frôlaient la peau, il se retrouvait repoussé. Remettant en place une mèche de sa frange, il se rasseyait comme il faut sur le divan, les jambes croisées, il eut un petit sourire, et il se rhabillait alors délicatement, une de ses épaules ayant été dénudée. Le favoris tapotait alors une place à côté de lui.

" Pourtant, tu ne devrais pas. Je tue très peu de personnes. On va dire que tu n'as pas vraiment eu de la chance. C'était vraiment un être collant. Mais il est vrai que je mord.. J'ai bien le droit de me nourrir non ? "

Ciel offrait alors un air de gamin innocent, un air tout simplement adorable. Il ne fallait pas oublier, qu'il était au fond de lui, un vrai gamin. Mais il retapait donc la place à coté de lui. Il voulait que l'esclave vienne s'y asseoir.

" Viens t'asseoir, tu vas me masser les jambes. Et puis, tu as une langue, la preuve, tu as parlé, alors tu vas me faire un peu la conversation. Je peux me montrer très gentil avec les serviteurs qui me plaisent. Et pour l'instant, tu me plais. "

Une fois l'esclave assis, il mettait alors ses jambes pâles et imberbes sur ses cuisses. Remontant son peignoir pour le laisser faire, il piquait à nouveau une pâtisserie. Une tartelette aux fraises, les mangeant une par une.

Esclave du Manoir Messages : 8 Date d'inscription : 28/02/2010

Le Favoris le relâcha, amusé par ses réactions. Pourtant, il devait avoir l'habitude, avec tous les serviteurs qui allaient et venaient à longueur de journée. Il se réinstalla correctement, laissant Noa au sol, perturbé, tentant de calmer les battements de son cœur qui ne faisaient que battre à tout rompre. Il se remit sur ses genoux, ses mouvements étaient fébriles et désordonnés, il baissa à nouveau la tête. Dans son champs de vision, il devinait les jambes fines du Vampire, mais il ne voulait pas regarder plus haut. Il voyait surtout la bras du Favoris, donc ses ordres, s'il lui en donnait, cela suffisait. Il ne comprenait pas d'ailleurs qu'il ne se soit pas énervé : après tout, il avait été indocile et il aurait pu le punir...

C'est alors que la main fit un mouvement, tapotant le canapé. Ne pouvait-il pas se contenter de manger ses pâtisseries et de le laisser partir ? Le Favoris n'avait pas l'air de trop lui en vouloir, et, d'un ton enfantin, presque joyeux, il lui expliqua comme à un gamin un peu lent, qu'il n'était pas si méchant. Et cette façon de lui parler lui faisait tout aussi peur que le reste. Se redressant, il vint s'asseoir à ses côtés, évitant toujours de lever les yeux vers lui : c'était bien simple, il ne savait pratiquement pas à quoi il ressemblait, car le seul moment où il l'avait vraiment vu, il avait été plus captivé par l'homme qu'il était en train de tuer.

"Mais... Je ne sais pas masser..."

Mais il lui imposa ses jambes, et il finit par poser les mains dessus, en évitant de remonter les yeux le long des jambes. Qu'était-il censé dire pour faire la discussion avec un vampire ? Il ne pensait pas que se plaindre du travail l'intéresserait, et il ne se voyait absolument pas lui raconter sa vie. Alors en silence, il se concentra sur les mouvements de ses mains, ne sachant pas trop si le massage se rapprochait plus de la caresse que du malaxage, il décida d'opter pour des caresses à peines plus appuyées que si elles avaient été de véritables caresses. S'il y allait trop doucement, le Favoris lui dirait, et ainsi, il évitait sa fureur s'il lui faisait mal.

Favoris du Prince Messages : 28 Date d'inscription : 25/02/2010

" Et bien, tu vas apprendre. Ce n'est pas bien compliquer, ne t'en fais pas, va. "

Ciel poussait un doux petit rire, frissonnant au massage, presque semblable à des caresses. Ce n'était pas désagréable, au contraire, il dégustait ses fraises en laissant les mains vagabondaient sur ses fines gambettes. Il trouvait vraiment douces les mains de l'esclave, malgré son rang, alors que les autres ont tous les mains sèches, et cela est loin de plaire au favoris.

" Tu as des mains douces, c'est agréable. "

Frottant doucement ses jambes entre elles, il se mordillait la lèvre inférieure, laissant voir un de ses petits crocs. Il avait bien envie de planter ses dents dans sa gorge blanche.. Mais pour l'instant, il se devait de se retenir, pour le bien être de ce petit agneau, il jouait encore jouer un peu avec lui. Attrapant une sucette, il la mit en bouche, avec une moue adorable. Il faisait alors exprès de remonter légèrement son peignoir à demi cuisses.

" C'est quoi ton prénom ? "

Serrant les cuisses, il jouait avec sa petite sucette, regardant le plafond, avant de parler d'une voix détachée mais curieuse.

" Tu as déjà couché avec un homme ? Moi, j'adore ça.. Les femmes n'ont aucun charme... Les hommes sont tellement beaux... Et puis, leur sang est tout simplement divin, surtout pendant ou après l'orgasme.. "

Esclave du Manoir Messages : 8 Date d'inscription : 28/02/2010

Noa avait les mains affairées, il ne savait pas trop s'il se débrouillait bien, mais le Favoris n'avait pas l'air de s'en plaindre. Cela semblait même être le contraire, d'après son attitude déconcertante. Si cela ne lui avait pas plu, il l'aurait sans doutes fait savoir, et Noa savait qu'il n'aurait pas aimé le voir en colère ou irrité, surtout si c'était envers lui. Il avait fallut une simple embrassade de trop pour provoquer la mort de l'autre qu'il ne voulait absolument pas risquer de l'énerver. Alors, Noa se concentrait sur les jambes fines, presque trop fines sous ses doigts. Elles n'étaient pas désagréables au toucher, et il appréciait le contact de la peau. Enfin apprécier était peut-être un peu fort, disons qu'elle ne le dégoutait pas, et que c'était déjà pas mal.

Sauf que le Favoris se mit à remuer, bougeant lascivement, et Noa ne put que se sentir de plus en plus inquiet par ces nouveaux mouvements. Qu'avait-il en tête ? Ses yeux repérèrent alors un léger mouvement, et jetant un coup d'oeil discret un peu plus haut, il remarqua que le Vampire s'amusait à remonter son peignoir petit à petit. Il ravala sa salive et décida d'un point sur les mollets qu'il regarda fixement avec la résolution de ne plus en bouger.

"Noa, maître..."

C'est alors qu'il se mit à parler d'un sujet qui surprit complétement l'humain. Sentant le rouge lui monter aux joues, il se fit violence pour ne pas tourner la tête vers lui afin de lui adresser l'air choqué peint sur son visage. Il s'interrompit un instant, et reprit ses caresses, plus hésitantes.

"Je... Je n'ai pas eu ce genre d'expérience..."

Favoris du Prince Messages : 28 Date d'inscription : 25/02/2010

Ciel avait un vrai sourire de gamin cousu sur ses lèvres en voyant les yeux de son esclave se promenaient où il le désirait. Le vampire était fier de lui, sachant très bien que son corps ne pouvait laisser personne indifférent, sauf peut être les aveugles.. Mais c'est une toute autre histoire. Il l'appelait Maitre, cela pouvait en être jouissif, écartant félinement les cuisses, une main entre celles ci pour cacher avec un pan du peignoir. Son autre main jouait avec la sucette qui léchait lentement, voir même provocatricement.

" Ah bon ? Tu rates quelque chose de délicieux... Le sexe est le meilleur sport du monde ... "

Se relevant alors, Ciel se mit à califourchon sur les cuisses de son esclave, le bloquant contre le divan et son dossier. Il lui prit le visage d'une main, le fixant dans les yeux. Il se moquait bien que son corps soit nu sous le peignoir qui n'était presque plus noué.

" Regarde moi .. Noa .. Regarde moi dans les yeux .. "

Il parlait alors d'une voix envoutante, ensorcelante. Il le voulait sous son contrôle, il voulait le décoincer et rattraper la perte de son amant du jour. Après tout, Noa avait un charme bien à lui, et il plaisait comme il se doit à Ciel.

Esclave du Manoir Messages : 8 Date d'inscription : 28/02/2010

S'il avait pu comprendre quoi que ce soit depuis qu'il était dans cette pièce, Noa semblait absolument pas savoir où voulait en venir le Favoris. Ou peut-être ne voulait-il absolument pas le savoir ? Dans sa position, un dénie était parfaitement normal. Bien qu'il était difficile de nier ce que le Vampire avançait, alors qu'il était en train d'écarter les cuisses de façon provocante, ne gardant qu'un semblant de pudeur dans le seul but de le tenter d'avantage. Mais son corps avait beau être attirant, il restait un être immonde de la race des vampires, et cela suffisait à Noa pour ne pas envisager avoir ce genre de relations avec lui.

Les jambes se retirèrent, et Noa allait se relever, songeant de plus en plus que la fuite était préférable à ce qui risquait de lui arriver. Mais on le retint, et il se retrouva avec le corps étonnement léger du Favoris contre lui. Coincé entre lui et le fauteuil, il détourna le visage, et quand il lui prit le visage en le tournant vers lui, il baissa les yeux. Rencontrant le torse dénudé du corps juvénile, et les ferma, tremblant à nouveau. Il sentait le corps froid, ses doigts contre la peau de sa joue, ses jambes enfourchant les siennes, c'était trop, beaucoup trop pour lui. Mais d'un seul geste, l'autre pouvait lui briser la nuque, il suffisait qu'il lui déplaise en quoi que ce soit pour se débarrasser de lui sans aucuns remords.

Alors, il obéit. Alors, il ouvrit les yeux comme la voie ensorcelante, susurrante, le lui ordonnait, et il les leva petit à petit. Plusieurs fois, ils firent demi-tour, comme sentant que le regarder le mènerait au drame. Et finalement, il rencontra les yeux du vampire. Il eut l'impression de se perdre dans les pupilles bleus, d'un bleu si profond que son âme s'y perdit. Sa bouche s'entrouvrit, stupéfait sans savoir pourquoi. Noa trembla, et une de ses mains se leva, sans qu'il ne s'en rendit compte, pour caresser la joue du Favoris, écartant les cheveux qui le séparaient encore des yeux. Il ne se rendit même pas compte de son impudence, dans une sorte d'état second. Son corps frissonna, mais ce n'était ni de peur, ni de froid.

Favoris du Prince Messages : 28 Date d'inscription : 25/02/2010

Ciel était un de ses poids plume que l'on pourrait croire fragile, mais qui ne l'est pas. Il serrait docilement ses cuisses autour de celles de son bel esclave, s'en mordillant la lèvre d'envie. Il aurait pu le dévorer sur le champ, il était si facile d'ôter la vie d'un être, surtout aussi faible qu'un humain. Il souriait en sachant qu'avant de lui offrir un regard, il devait surement le détailler. Car oui, le corps fin et pâle du vampire, malgré sa froideur, était terriblement tentant pour un homme aimant les hommes. Le favoris souriait alors en le voyant lui offrir enfin son âme. Et oui, le pauvre Noa était tombé dans le panneau, il avait vendu son âme au diable sous le regard azurin de Ciel.

A la caresse sur sa joue, le jeune suceur de sang fermait les yeux, le laissant faire. Il fallait croire que cette douce caresse ne le dérangeait pas, cela était bien rare. Le vampire était connu pour n'aimer que très rarement les attentions de ce genre. Mais le touché des mains de l'humain était particulièrement agréable sur sa peau, et cela lui donnait de très légers frissons. Agissant alors comme un chat, il glissait dans le cou de sa proie, pour lécher lentement le lobe de l'oreille la plus proche, avant de la mordiller, mais sans y mettre les crocs. Le sang serait pour plus tard.

'' Alors.. As tu toujours aussi peur .. ? Ne suis je pas des plus plaisants ? Je peux te faire découvrir des plaisirs encore inconnus à tes yeux... ''

Se mord la lèvre envieusement en se redressant, il déchirait alors lentement avec ses ongles le haut de Noa, le coupant en deux pour voir le torse masculin de son nouveau jouet. Il comptait bien jouer des heures avec cet homme.. Si.. Bien entendu, la suite de son corps était tout autant masculin.. Si vous voyez ce que je veux dire. x)

Esclave du Manoir Messages : 8 Date d'inscription : 28/02/2010

Noa était dans une sorte d'état second. La peur s'était envolée pour un tout autre sentiment qui créait comme des papillons au creux de son ventre. Pourquoi son attitude avait-elle changé ? Il n'en savait rien, mais à présent, cela n'avait aucune importance, plus rien d'autre que le Favoris n'avait d'importance. Il n'y avait qu'eux deux, et surtout ses yeux bleus. Alors, le Favoris se rapprocha de lui, et glissa dans sa gorge, se collant à lui lascivement, imitant les mouvements qu'aurait pu faire un chat en se frottant pour quémander des caresses. Sauf qu'un chat ne lui aurait jamais donné de telles sensations. Une chair de poule se créa sur sa peau, et il ferma ses yeux lorsqu'il lui mordilla l'oreille, et ses mains descendirent sur ses hanches.

"Vous êtes... fascinant..."

Il se cambra légèrement, bien qu'il n'eut pas vraiment à se grandir beaucoup pour rapprocher son visage de celui du Favoris. A nouveau, il fixa les pupilles clairs du Vampire, et son cœur se mit à battre plus fort à ses oreilles. Il glissa à nouveau sa main sur sa joue, jusque dans ses cheveux, et le saisit à la nuque, pour l'embrasser au bruit de son tee-shirt déchiré. S'arrêtant pour respirer, il murmura, lèvres contre lèvres :

"Apprenez-moi à vous satisfaire..."

Et son autre bras ceintura la séduisante créature, pour le coller plus contre lui, assouvissant un désir nouveau de proximité qui le prenait aux tripes, qui lui brulait la peau et et le chatouillait. C'était comme s'il n'était plus lui-même en restant conscient. Personnalité altérée ? Il ne s'en rendait pas compte. C'est alors qu'il le souleva, le maintenant contre lui. Il enjamba le cadavre encore chaud, et s'agenouillant aux pieds du lit, il déposa son Maître, son Favoris sur le lit, se mettant à nouveau en position de faiblesse, agenouillé devant lui.

"Mon maitre ? Ordonnez, j'obéirais."